Les logiciels de prix pourraient-ils induire des problèmes de vue ?
Nous constatons que leur utilisation peut conduire à deux problèmes de vision marché :
- Une réduction du champ visuel :
les distributeurs se focalisent sur les produits communs avec leurs concurrents, en négligeant l’analyse des gammes ;
ils s’intéressent de plus en plus aux évolutions de leurs prix via les simulations, et de moins en moins à celles de leurs concurrents (supposées être automatiquement – voire « intelligemment » – prises en compte par l’application) ; - Un développement d’une forme de myopie :
le pricing tend de plus en plus vers un travail d’analyse au niveau le plus fin et le plus désagrégé (celui du prix d’un article à un moment donné), et prend de moins en moins de recul pour dégager des tendances, qu’elles soient dans le temps, entre catégories, par typologie (de concurrent, de magasins, de clients, de produits…).
Le risque porte souvent davantage sur les modalités d’utilisation du logiciel de pricing que sur l’outil lui-même.
Un exemple parmi d’autres : la plupart des distributeurs maîtrisent l’inflation de leurs propres produits, beaucoup connaissent l’inflation de leurs concurrents, mais combien :
- Savent dans quelle mesure l’inflation de leurs concurrents sur leurs produits communs et leurs produits exclusifs diffère ?
- Evaluent en parallèle l’évolution des prix (à produits constants) et des gammes (en prenant en compte les référencements et les déréférencements) de leurs concurrents (voire même de leurs magasins) ?
Une des principales contributions de Diamart dans ses missions de pricing, c’est de fournir les tableaux de bord de synthèse qui vont permettre aux distributeurs de conjuguer la précision indispensable de la vision proche, avec la perception tout aussi indispensable du panorama général – et plus encore de ses évolutions.
Georges Ferronnière
Directeur Pricing
Pour télécharger l’étude, cliquez ici 👇